Dead Space 2 // Le DLC « Severed » (PS3)

2020

J’ai largement préféré ce DLC au jeu d’origine. En fait j’ai pu apprécier toutes les qualités de Dead Space 2 sans souffrir de ses lourdeurs pachydermiques.

En effet « Severed » a le mérite d’avoir une histoire, certes courte mais surtout sans aucun temps mort : les enjeux dramatiques sont élevés dès le départ (le héros, très amoureux, cherche à rejoindre sa femme enceinte à l’hôpital envahi par les monstres… femme que ses supérieurs militaires viennent d’avoir pour ordre d’éliminer… je te dis pas l’angoisse), le jeu ne nous impose aucun objectif osef de réparation de truc ou de bidule, la tension ne descend jamais.

Combien de fois j’ai pesté contre Dead Space 2 ou même 1 quand ils m’embourbaient dans des objectifs abstraits de réparation de machine ? Ces jeux étaient clairement chiants sur la longueur, surtout le 2.

Ici le scénario est à la fois plus efficace, plus intense et sans le gras présent dans les campagnes solo d’origine pour justifier le prix de 60 euros. Voilà au passage une bonne raison de s’intéresser aux DLC… Oui car je ne suis pas loin de penser que Dead Space 2 n’aurait peut-être dû être que les deux heures de « Severed » justement, et vendu moins cher évidemment.

J’ai joué en mode de difficulté normal et cela m’a semblé très bien équilibré : les monstres m’ont réellement mis la pression, pour autant j’ai eu le sentiment de très bien jouer et de m’en sortir parce que j’étais fort et non pas parce que le jeu me laissait faire n’importe quoi.

Au passage la vitesse de visée par défaut à 2 me semble une énorme erreur ; j’ai dû la mettre à 7 pour me sentir en capacité de réagir face aux monstres super véloces et qui attaquent par devant et par derrière.

J’ai apprécié le soin sur le design sonore : c’est quand même la classe de savoir quel ennemi tu vas rencontrer avant de le voir, juste en entendant son cri. Le DLC nous met trois armes dans les mains, à la complémentarité exemplaire : une arme puissante de précision style sniper au coup par coup, un fusil d’assaut moyen dans toutes les situations mais bon recours, et enfin un lance-flammes qui fait des merveilles contre les hordes « d’enfants » zombies et doté d’un lance grenade incendiaire ma foi plutôt sympathique !

C’est une bonne chose d’avoir un choix limité d’armes et qu’elles aient toutes une utilité.

Le plus fun dans Dead Space reste tout de même de ralentir un ennemi, l’amputer de son bras-lame, l’attraper au vol avec la télékinésie et lui renvoyer dans le bide pour l’empaler à dix mètres plus loin !

La présence de monstres avec une bombe orange et le fait qu’ils puissent apparaître derrière moi m’a rendu parano.

Voilà une expérience d’action horrifique efficace, un peu bas de plafond, dans son format idéal.

Verdict = vaut le coup !

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Fil des commentaires de ce billet