Dead to Rights : Retribution // Le DLC « Pack GAC » (360)

2020

Avec le pack GAC installé (récupéré gratuitement avec un compte américain sur le Store de Microsoft) j’ai refait l’aventure au mode de difficulté maximale (j’avais déjà fini le jeu sur PS3) en gardant l’armure spéciale du DLC ainsi que l’apparence « fantôme » pour le chien.

A priori cela facilite un peu le jeu, j’imagine en nous permettant d’encaisser plus de balles.

Bon j’ai eu beau terminer Retribution au total peut-être trois fois sur toutes les consoles, je le trouve toujours très oubliable. Le héros présente des muscles hypertrophiés et on évolue dans un univers ultra macho, avec des femmes frêles et fragiles à protéger et des hommes qui n’existent que par la force et la violence. C’est chaud patate.

L’histoire est banale, avec une succession de rebondissements téléphonés et des personnages osef qui font exactement ce qu’on attend d’eux (dézinguer tout le monde à lui tout seul pour le héros, se prendre une balle pour la fille et devoir être sauvée). Aucune nuance, aucune subtilité.

Visuellement, c’est gris, flou et moche, même sur 360 (où on a généralement une meilleure qualité d’image que sur PS3).

J’aime assez les récits d’ultra violence façon 24 heures chrono, Equalizer et Max Payne 3, mais il faut que ce soit installé dans un univers réaliste où le héros est défini par plus que ça. Le héros, dès le début, exécute ses ennemis comme un psychopathe, sans raison ! Dead to Rights Retribution c’est monstrueusement bas du front.

Et malheureusement la proposition ludique manque elle aussi beaucoup de subtilité. On se met à couvert, on tire dans la tête des gus, on sprinte et on marave les ennemis restants avec les deux mêmes combinaisons de coup du début à la fin (alors qu’il y en une vingtaine, mais elles ne servent à rien). Le level design ne pousse à aucune créativité d’approche, aucune fantaisie, aucun franc choix d’arme par rapport à un autre. C’est plat, ça se traverse sans excitation. C’est très, très oubliable.

Le pack GAC propose aussi deux missions supplémentaires. La première est scénarisée, on joue deux méchants qui in fine se rebellent lors de l’assaut du commissariat (un événement du scénario principale). La deuxième est un mode survie à score, où l’on doit survivre le plus longtemps possible à des vagues d’assaut ennemis en les éliminant de façon rapide et variée. Pas grand intérêt…

Verdict = dispensable

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