Gray Matter (360)
Par Pierre Compignie le jeudi 9 septembre 2021, 12:18 - Archives
J'ai bien aimé Gray Matter sur 360. Déjà des pointer-cliquer sur console ça ne court pas les rues. Celui-ci adopte une interface radiale pour pallier l'absence de souris. En maintenant une gâchette on fait apparaître un cercle à 16 points, un élément du décor interactif étant attribué à chacun d'eux. On oriente une aiguille avec le stick gauche et on appuie sur A pour interagir. Pas forcément idéal idéal (difficile de choisir le bon élément quand il y en a une dizaine puisque le jeu ne peut plus faire correspondre parfaitement la direction du stick à celle de l’élément par rapport au personnage) mais fonctionnel et bien trouvé.
L'histoire dispose d'un cadre très original : Oxford, la magie, un neurobiologiste. Le fond l'est un peu moins, avec une orpheline s'entichant d'un docteur plus âgé qu'elle, traumatisé par la perte de son amour dans un accident…
Les dialogues sont cependant assez vivants (plus que dans The Longest Journey par exemple) et j'ai vite été scotché par le jeu et l'intrigue.
Le gros point noir pour moi ce sont les cinématiques, succession d'images fixes presque pas animées. Il y a aussi deux endroits sur lesquels j'ai bloqué et finalement consulté une solution sur internet, les voici :
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Le code à saisir sur le téléphone ; persuadé que c’était la solution du rébus et doutant que celui-ci était adapté pour la langue française, j’ai bloqué et consulté une soluce. En vérité, le rébus indiquait simplement la cabine téléphonique, tandis que que le code à saisir dans la cabine était la solution de l’énigme textuelle donnée au tout début de la quête. Solution qui n’était pas si dure à trouver je pense, mais j’avais complètement oublié cette énigme.
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Bloqué au chapitre 4. Pas moyen de trouver ce que je dois faire pour avancer. J’ai regardé internet et pour le coup c’est la faute du jeu : il fallait parler à un technicien, après avoir observé le filtre de la piscine. Sauf que j’avais déjà observé le filtre mais que l’icône de conversation n’apparaissait pas. En fait, maladresse du jeu, le fait d’avoir observé le filtre n’est pas enregistré si on sort de l’écran, et c’est ce que j’avais fait. Donc si on observe le technicien, qu’on ne voit pas d’icône de bouche, qu’on observe le filtre et qu’on sort de l’écran, puis qu’on revient, on ne voit pas l’icône de bouche. Il faut à nouveau observer le filtre. C’est bête. Il faudrait que quand on revienne sur l’écran on n’ait pas besoin de re-regarder le filtre pour voir l’icône de bouche sur le technicien…
En définitive, une jolie petite histoire, surprenante parfois, souvent mélancolique. Tout le dédale du Daedalus Club m'a semblé hors sujet et juste là pour rallonger l'intrigue, mais à part cela le jeu ne se fiche pas de nous et ne nous fait pas perdre notre temps. C'est l'opposé d'un Assassin's Creed qui nous tient entre ses griffes avec une multitude de petits objectifs débiles. La fin cependant est trop abrupte…
Note sympa, l'histoire nous fait visiter le lieu d'Oxford où ont été tournées les scènes de repas des films Harry Potter.
Verdict = ok