One Night Stand (PS4)

2019.

C’est un jeu qui se termine en une trentaine de minutes la première fois. On incarne un personnage qui se réveille dans le lit d’une inconnue, sans se rappeler la nuit d’avant. On est amené à choisir, quand la demoiselle s’absente, quels objets observer dans la chambre pour tenter de se rappeler ce qui s'est passé et comprendre qui est cette fille. Le but du personnage étant a priori qu’il y ait le moins de malaise possible entre eux deux et que le matin se passe au mieux.

J’ai trouvé ça très prenant et rafraîchissant la première fois. Il faut gérer son amnésie sans pour autant aliéner la fille, chercher à faire sa connaissance sans se montrer trop intrusif, observer ses affaires mais ne pas toucher, se mettre des limites pour certains effets privés (l’ordinateur portable, les médicaments sur la table de nuit, le cahier d’écriture…). C’est très cool, intéressant.

Mais ça se finit très vite et le jeu a le manque d’élégance de nous inviter à le recommencer pour débloquer toutes les fins possibles. Et là, l’expérience devient franchement laborieuse, rébarbative et limitée. Autant deux tiers des fins sont assez simples, autant le reste est vraiment peu intuitif et dépend d’avoir des actions précises dans un certain ordre et à un certain moment. J’ai pris une soluce pour les 2 ou 3 dernières fins.

Reste que durant ce challenge, j’ai quand même trouvé le parcours consistant à voler le slip de la fille, le mettre et se faire débusquer par elle. L’échange et tout ce qui s’en suit est hilarant, on dessine un personnage totalement loufoque et dans son monde (« mais moi je t’ai laissé mon boxer ! »).

Verdict = ok

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