VIDEOGICIELS.FR, le site qui critique très dur les jeux vidéo

2020

Je joue en mode de difficulté « histoire » (1 sur 5).

Toujours au chapitre 1, vers sa fin (si je me fie à une soluce).

Je trouve ça pourri pour l’instant. Pour plusieurs raisons.

La première est que le jeu me demande de trouver, dans l’urgence, mon chemin dans des hameaux de cambrousse, alors qu’il y a des tas de maisons, que je ne vois pas à 4 mètres devant moi du fait de l’obscurité et que je peux potentiellement aller dans de nombreuses directions.

Je trouve ça incroyablement nul et frustrant. Je trouve mon chemin soit au petit bonheur la chance, soit en collant les limites du décor (un grillage généralement) et en essayant d’ouvrir toutes les portes et fenêtres et en les explorant toutes le cas échéant, pour enfin arriver au chemin arbitrairement ouvert qui, quelle coïncidence, conduit à l’objectif…

La vision nocturne de la caméra n’éclaire que ce qui est tout proche de nous, tandis que bien souvent un ou des ennemis patrouillent la zone…

Franchement je déteste. C’est terrible car j’ai l’impression d’avoir besoin pour avancer sans mourir, soit de chance, soit de connaître à l’avance où je dois aller – cette connaissance ne pouvant être obtenue que par des essais infructueux au préalable.

Ce n’est pas du tout satisfaisant… Je n’ai pas l’impression d’être bon quand j’arrive à avancer, j’ai juste à remercier soit ma chance, soit la capacité de résurrection du personnage, évidemment extra-diégétique.

Autrement dit par un anglophone du site Playstationtrophies qui me fait sentir moins seul :

« There are so many times where you'll be wondering where you need to go that 2 things end up happening. You either get lucky and find the path right away, or get really annoyed as you aimlessly wander around looking for the exit while being chased by maniacs. »

La deuxième raison est que tout est confus ou invraisemblable. Cette cinématique où Blake est sur le point d’être capturé mais où ses poursuivants tombent en PLS après qu’une lumière aveuglante soit sortie d’on ne sait où et n’ait rien fait à Blake ? Ces cadavres par dizaines de partout ? Si on était dans une ville, OK, mais on est dans un patelin de 200 habitants, à un moment donné va falloir arrêter de s’entre-tuer les gars. Que vous tuiez les quelques étrangers qui mettent les pieds sur votre territoire, OK, mais là vous tuez clairement les vôtres. Depuis quand les péquenots dans un film d’horreur se génocident-ils eux-mêmes ?

Et ces poupées souillées, ces landaus sales de partout ? C’est un style de vie ça, ou c’est juste un décor de film d’horreur sans aucune imagination ?

Et l’héroïne Lynn (femme de Blake), qui apparemment est enceinte mais on ne sait pas depuis quand ? Elle s’est faite inséminée là tout de suite par les méchants de la secte ou c’est l’enfant du héros qu’elle portait depuis un moment ? Pourquoi le héros ne lui pose-t-il pas la question ?

Et ces rêves éveillés qu’expérimente le héros, dans lesquels il se revoit au lycée avec Lynn et Jessica ? Comment s’expliquent-ils, et surtout quel est le rapport avec Jessica dans cette histoire ?

C’est extrêmement confus, je ne suis pas rentré dedans.

Côté positif, le jeu tourne à 60 images par seconde, ce qui est chouette, dommage qu’on soit tout le temps dans le noir. Le héros parle, au contraire je crois des précédents Outlast. C’est super en soit, par contre il est con comme ses pieds, ses répliques sont du même niveau que les notes de Miles dans le premier jeu, donc en terme d’écriture on est toujours au ras des pâquerettes.

Puis quelle idée de nous obliger à regarder un enregistrement qu’on vient d’effectuer pour écouter le commentaire du héros ? Pourquoi ne pas le jouer en direct quand on filme la scène en question ? Je trouve le procédé laborieux. On met en pause l’action pour revoir ce qu’on vient de filmer, juste pour entendre ce que le héros a à dire dessus.

Petite nouveauté, encore une fois si ma mémoire est bonne, on peut sauter en avant pour passer des précipices maintenant. Ce qui ouvre la porte à des passages de plate-formes, pourquoi pas.

Conclusion, je ne suis vraiment pas emballé pour l’instant. Je vais pousser un peu plus loin mais je n’ai pas beaucoup d’illusions.

Arrivé au village des Galeux (au chapitre 2 sur 6).

Toujours pareil, je m’ennuie et ne vois pas l’intérêt. J’arrête.

Verdict = dispensable