Painkiller : Hell & Damnation (PS3)

En soit j’aime bien les FPS de bourrins, s’ils sont bien réalisés, jouables et jouissifs.

Malheureusement PHD sur PS3 n’est pas à la hauteur de mes attentes. C’est une conversion du PC vers la console faite à la va vite, donc avec un frame rate de merde (taux d’images par seconde honteux), un visuel de merde (moche et crade, des vilaines ombres, la totale) et une maniabilité de merde (analogie des sticks très mal gérée – voir critique de Far Cry Instincts Predator pour explication – et assignation 100 % dysfonctionnelle du tir sur les gâchettes L2 et R2).

Même les menus sont mal portés pour la console, la palme revenant à la troisième rangée de cartes de Tarot tout bonnement inaccessible à la sélection.

Donc voilà, ça ne fait pas trop plaisir de jouer à ce jeu sur PS3… Malgré cela j’ai platiné le jeu (petit à petit, sur beaucoup de temps) et j’ai trouvé un certain plaisir dans ce FPS au cœur run’n’gun si rare sur console (ces FPS où l’on court, saute et tire en même temps et où les armes sont précises sans avoir à mettre son œil devant leur mire métallique).

Tirer sur les ennemis au lance-roquettes en sautant comme un lapin, je trouve ça drôle.

Le jeu en lui-même, si on oublie son enrobage et sa finition dégueulasses, n’est pas génial, les niveaux sont sans génie, l’histoire pourrie, beaucoup d’armes sont inutiles… Ça aurait pu être dix fois mieux.

Il y a un trophée à faire en multijoueur très marrant, qui consiste à faire 30 kills durant les 2 premières minutes du match ! Avec un Polonais rencontré sur playstationtrophies.org on l’a fait juste à deux, chacun notre tour, on a galéré mais une fois réussi on était refait.

Je ne veux pas bouder le plaisir (intermittent) que j’ai eu sur ce jeu, mais j’avoue que je suis tellement révolté par la technique à la ramasse et les limites du jeu en soit que je ne peux pas mettre une appréciation plus élevée.

Verdict = dispensable

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