Resident Evil : Operation Raccoon City // Le DLC « Echo Six » (PS3)

Le 20 juillet 2019.

J’ai eu envie de redonner une chance à cette carcasse desséchée qu’est Operation Raccoon City, en parcourant son DLC en mode de difficulté professionnel (4/4). Le site relyonhorror.com m’avait pas mal vendu du rêve, en déclarant notamment que les missions Echo Six étaient « ce qu’aurait dû être le jeu sur disque ». Bon ben je les trouve sacrément gentils.

En terme de jeu c’est vraiment la même insignifiance que la campagne des USS : on tire sur des ennemis qui sont de véritables menhirs, qui craignent les balles seulement à partir de la trentième reçue dans la tête. J’exagère mais vous comprenez l’idée. Du coup on tourne autour, on se tient éloigné, on laisse faire ses coéquipiers quand c’est possible, on recharge ses armes à une caisse quand on n’a plus de balles… C’est peu excitant.

Les boss et autres ennemis spéciaux (genre les Tyrans), eux, prennent des centaines de balles avant de tomber. Ultra chiant.

Le mode professionnel met plus la pression puisqu’on meurt plus vite, donc j’avais plus tendance à vérifier mes munitions et me mettre à la recherche d’objets de santé. Mais d’un autre côté les ennemis sont encore plus des menhirs donc c’est encore plus relou. Et puis de toute façon, les points de passage sont permissifs donc le côté « survie » est très très relatif. Les ressources abondent dans les niveaux, les coéquipiers ont des munitions infinies et on peut les réanimer autant de fois qu’on veut, les ennemis laissent tomber des herbes vertes…

Sinon le jeu est toujours aussi con. Le combat contre le Némesis dans la fonderie fait bien de la peine. Figurez-vous qu’il y a trois zones dans l’arène sur lesquelles on peut faire couler de la lave. Et figurez-vous que c’est justement sur une de ces zones que va systématiquement se reposer le Némesis quand il a reçu 3000 balles dans la tête… Du génie.

Le scénario est toujours aussi prétexte, les personnages ne servent à rien, n’existent pas (une équipe de six mais chaque mission n’en voit que 4 en mission, encore un bel exemple de cohérence). Alors oui cette campagne Echo Six fait peut-être preuve d’un poil plus d’originalité que la campagne d’origine, avec une escorte de gamine (anecdotique) et des passages dans le noir complet (bordéliques), mais cela ne suffit pas à soulever Resident Evil ORC de la fange dans laquelle il rampe depuis sa sortie tel un zombi putréfié.

Verdict = dispensable

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