Splinter Cell : Conviction (PC)

Jeu terminé en mode de difficulté standard à la manette 360.

Le 20 juillet 2019.

Comment te dire. J’ai trouvé ce jeu pourri. Il m’a agacé. J’ai pu traverser le jeu haut la main, en me préoccupant à peine de l’environnement, des ennemis… J’ai joué n’importe comment, à la va-comme-je-te-pousse, et le pire c’est que ça a marché. S’il y a bien des jeux pour lesquels je n’ai aucun respect c’est ceux-là.

Et bien oui un jeu qui nous laisse le battre en faisant n’importe quoi, c’est par définition un jeu qui ne raconte strictement rien. Entre les différentes grenades, la technique marquer-exécuter, les passages secrets, les ennemis se concentrant sur notre dernière position connue, les éliminations au corps à corps, les munitions infinies pour le pistolet, la visée précise à couvert (qui ne demande donc pas de s’exposer pour viser la tête par exemple), la possibilité de se précipiter en courant sur le prochain point de passage… On croule sous les possibilités, les armes, les options et on n’est donc jamais en difficulté. On n’a jamais à apprendre, à s’adapter à une situation donnée puisque 15 000 solutions nous tendent la main sans qu’on se prenne la tête.

Voilà : Conviction ne prend pas la tête. Et c’est là son plus gros défaut.

Mais pas le seul. L’histoire est incompréhensible jusqu’à la fin où là par contre les enjeux sont simplissimes (sauver la Présidente). Les personnages sont osef, la violence putassière, les dialogues ridicules (« je vais essayer de sauver les meubles » dit Grim en route pour tenter de sauver la Présidente) . C’est écrit avec les pieds, je ne peux pas dire ça autrement. Et qu’on ne compare pas Conviction à 24 heures chrono car ce serait vraiment insulter cette série.

Les « interrogatoires » de Sam Fisher font étalage d’une violence malsaine, filmée à la cool. La démarche de Sam quand il court et la façon dont il tient son flingue témoignerait presque d’une attitude « gangsta » du plus mauvais goût. Quand Jack Bauer torture quelqu’un dans 24 heures, les gens autour sont choqués et il passe pour un sociopathe. Là les personnages autour de Sam ne cessent jamais d’en parler comme un bon père, un patriote, un chic type, etc.

Écrit avec les pieds j’vous dis !

Anecdote finale : un hélicoptère à 10 mètres me canarde, j’ai justement dans mes gadgets un IEM portatif, je vais l’utiliser et l’hélicoptère va se crasher pensez-vous ? Pensez-vous. C’est Ubisoft sur la jaquette, pas Kojima Productions…

Verdict = dispensable

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