Resident Evil : Revelations 2 // Le DLC « Une petite femme » (PS4)

Développé par : CAPCOM (Japon)

Sorti à l’origine en : mars 2015 (Europe, version PS4)

Comment j’ai pratiqué : Terminé en 1h18 en mode facile (1 sur 2), sur PS5 avec la manette Dual Shock 4. 60 images par secondes.

Natalia rêve que son ours en peluche préféré, Lottie, a disparu. Elle se réveille en sursaut pour se trouver nez à nez avec son sosie. Sans savoir si elle continue de rêver, elles se lancent ensemble à la recherche de Lottie. Cette histoire raconte la mystérieuse aventure de Natalia.

Cet épisode spécial propose une expérience différente que la campagne principale. Inclut le costume original de Natalia.[1]

La grande originalité de ce DLC très court, c’est son challenge. C’est de l’infiltration pure, dans le sens où l’on n’a aucun moyen de vaincre les ennemis d’une quelconque façon : on doit les éviter, et on perd instantanément s’ils nous repèrent. Bon ce n’est pas très dur car, contrairement au DLC précédent avec Moira, on recommence autant de fois que l’on veut au dernier point de passage – jamais trop éloigné. De plus, l’agencement des ennemis, leur nombre, leur champ de vision même, l’architecture de chaque salle, rien n’est franchement retors. C’est même assez, voire très simple. De plus, on peut ramasser des fumigènes qui permettent d’aveugler les ennemis un court moment. Ces ressources sont certes en nombre très limité, mais les ennemis aussi, et il y a plus de fumigènes dispos que d’ennemis requérant d’en utiliser contre eux pour progresser… Donc il nous en reste parfois pour juste se simplifier la vie et éviter les sueurs froides que ne manquent pas de déclencher les moments où il s’agit de suivre un ennemi dans sa ronde et passer dans son dos pile quand il se tourne pour rebrousser son chemin (tendu !).

La grosse nouveauté d’infiltration ici, c’est que l’on a un second personnage qui accompagne Natalia, qu’on peut l’incarner à tout moment (voire donner une seconde manette à un ami), et qui surtout est totalement invisible des ennemis. Dark Natalia, c’est son nom, nous permet de reconnaître le territoire ennemi, l’emplacement des monstres, avant que la faible Natalia, en toute connaissance de cause, puisse avancer en les évitant.

C’est un nouveau genre d’infiltration qui est très juste envers le public et ne nécessite aucunement d’apprendre par l’erreur. Personnellement j’adore, et ça me rappelle dans l’idée le vidéogiciel République, qui arrive au même résultat mais en nous permettant de contrôler un réseau de caméras de surveillance. Petite femme va même plus loin, en nous permettant de marquer visuellement les ennemis avec Dark Natalia (en les pointant du doigt), pour que Natalia puisse les distinguer en permanence même à travers les murs ! Bon cela devient peut-être un tantinet trop facile… D’autant que les points de passage sont très rapprochés ; un système aussi juste envers nous aurait pu nous obliger à réussir toute l’aventure d’une traite sans échec.

Le scénario justifie ce manque d’enjeux, puisqu’on se trouve en réalité dans la tête de Natalia, dans un monde mental où l’esprit d’une méchante tente de prendre le dessus (c’est très flou pour moi je vous avoue, ça ne m’a pas du tout emballé). Reste que je n’aurais pas craché sur un scénario ainsi qu’un challenge aux enjeux un chouïa plus dramatiques.

Une bonne surprise au final. CAPCOM n’a pas bâclé ses DLC de Revelations 2 et s’en est servi au contraire comme d’un terrain d’expérimentation.

Verdict = ok

 

Note(s)

  1. ^ Présentation du Playstation Store.

 

Galerie d’images

chelou 01.jpg, janv. 2023
L’histoire est cheloue. Une peluche qui parle…
chelou 02.jpg, janv. 2023
…et une gamine, Natalia, qui va vouloir la retrouver. Mais la peluche n’aura de cesse de la manipuler et sera de moins en moins bienveillante avec elle.
cracra.jpg, janv. 2023
Les cinématiques ont un rendu… cra-cra.
échec.jpg, janv. 2023
Contrairement au précédent DLC, celui-ci nous permet de recommencer à chaque échec, sans limite. Ça colle au scénario, pour un récit globalement moins tendu.
fumigène 01.jpg, janv. 2023
De rares fumigènes disséminés dans le décor peuvent être lancés pour étourdir momentanément les ennemis…
fumigène 02.jpg, janv. 2023
…et c’est un détail, mais oui, on peut aussi envoyer la bouteille directement sur un monstre pour qu’elle explose sur lui (sans que ça lui fasse mal).
gabarit.jpg, janv. 2023
Malgré son petit gabarit, Natalia te soulève cette caisse en métal comme si c’était une boîte à chaussures.
lettre 01.jpg, janv. 2023
Le but est, dans chacun des trois environnements, de retrouver une lettre envoyée par la peluche…
lettre 02.jpg, janv. 2023
…c’est d’ailleurs Dark Natalia qui nous donne la première et nous entraîne dans cette quête absurde…
lettre 03.jpg, janv. 2023
…notez la mention « par avion » sur l’enveloppe, en bon Français !
lumière.jpg, janv. 2023
Tout le DLC est nimbé d’une lumière violette, un effet de flou très prononcé, qui évoque beaucoup le rêve. Une atmosphère onirique que la fin du chapitre vient confirmer : on était bien dans la tête de Natalia.
méchante.jpg, janv. 2023
Au fil du récit, Dark Natalia se révèle méchante dans ses propos à l’encontre de Natalia. Elle essaie de la briser mentalement pour prendre le contrôle de son corps ?
monstre.jpg, janv. 2023
Les monstres sont les mêmes que dans le scénario principal. Je trouve leur design un peu n’imp’, ils ne ressemblent pas à grand chose.
pointer 01.jpg, janv. 2023
En tant que Dark Natalia, on pointe du doigt un ennemi pour faire apparaître dessus un gros cercle orange…
pointer 02.jpg, janv. 2023
…qui reste visible pour Natalia, même à travers les murs, afin de l’aider à contourner l’adversaire (voire à distinguer des monstres invisibles).
rang s.jpg, janv. 2023
C’est bien le premier RESIDENT où j’écope d’un rang S sur ma première partie.
tour.jpg, janv. 2023
Ça, c’est de la tour… Mais on n’y montera pas. Dommage.
tuto.jpg, janv. 2023
Un tutoriel au début de l’histoire pose très bien les bases et le principe de ce DLC.

 

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