007 : Quantum of Solace (PS3)
Par Pierre Compignie le dimanche 9 octobre 2022, 12:00 - Critiques toute neuves
Développé par : TREYARCH (Californie)
Sorti à l'origine en : octobre 2008 (Europe, version PS3)
Bond est de retour !
Mélange unique de jeu de tir en vue subjective et de jeu d'action à la troisième personne, Quantum of Solace vous donne le contrôle de l'arme la plus redoutable : James Bond ! Plongez dans l'univers impitoyable de l'espionnage international en mode solo, ou mettez vos talents d'agent secret à rude épreuve en participant à des parties jouables juqu'à 12 joueurs en ligne, dans l'un des nombreux modes multijoueur !
Devenez le nouveau Bond
Utilisez votre formation du MI-6 pour des combats survoltés, des infiltrations chirurgicales et des affrontements explosifs !
Mettez-vous à couvert
Le tir en vue subjective mêlé à l'action à la troisième personne vous permet d'ajuster votre manière de jouer en fonction de chaque défi.[1]
Quand j'ai commencé QoT je cherchais un jeu, sans prise de tête. I should know better. Je devrais savoir maintenant que systématiquement, quand je suis dans cet état d'esprit, je choisis un vidéogiciel sans intérêt que je me force ensuite à finir. À quoi bon ? C'est la dernière fois que je le fais !
Parce que non, QoT n'a pas trouvé le moindre intérêt à mes yeux. Je l'ai fait en mode de difficulté normale. Il transforme le dyptique de films Casino Royale et Quantum of Solace en une succession de fusillades plates et interminables piètrement scénarisées (on ne comprend rien à l'histoire) qui dessinent Bond comme un Terminator mutique. Les environnements traversés n'ont aucune vraisemblance puisqu'une multitude d'obstacles artificiels (portes fermées, barrières, murs invisibles) s'assurent que l'on n'ait qu'un seul chemin disponible – je déteste ça. Zéro exploration. Anti-immersif au possible !
Je n'ai trouvé aucune satisfaction par ailleurs dans ces fusillades. Aucun dynamisme, on est puni dès qu'on sort de couverture, on est encouragé à camper derrière son muret et à abattre les vingt mecs qu'on nous envoie, un par un, mollement. Les armes ont une dispersion de dingue donc la seule façon de les utiliser efficacement est soit de se mettre en vue « mire métallique », soit d'être à bout portant et tirer « à la hanche » (qui est en fait plutôt un tir à l'épaule si on se fie à l'image). Le réticule blanc devient rouge quand on passe sur des ennemis, et des indicateurs d'impact apparaissent en cas de tir réussi. Autant d'éléments qui ne favorisent pas l'immersion dans l'action. Les animations de recul des ennemis touchés par nos balles sont saccadées, pas fluides du tout (l'opposé d'un Killzone 2, le maître absolu en la matière). Aucun plaisir, que de l'ennui devant un système de combat tout juste fonctionnel.
TREYARCH a transformé les deux premiers films de Daniel Craig dans le rôle de 007 en un FPS particulièrement médiocre, bête, laid, au frame-rate souffreteux, avec un Bond sans personnalité et un scénario réduit à peau de chagrin. Aucune sensation, aucun sentiment d'immersion dans l'action. Désespérant.
Verdict = dispensable
Note(s)
- ^ Présentation officielle recopiée d'un scan de la quatrième de couverture.
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