Dying : Reborn (PS4)

Développé par : NEKCOM (Chine)

Sorti à l’origine en : mai 2013 (Europe mais pas sûr, version iPad)

Comment j’ai pratiqué : Terminé en 10h25 sur PS5 avec la manette Dual Shock 4. 60 images par secondes. Version 1.01. Textes et voix en Anglais, avec sous-titres.

Bidouilles diverses : Aucune.

Examinez, collectez et utilisez des objets pour résoudre une variété de types de puzzles pour vous échapper de chaque chambre effrayante, en ayant froid dans le dos à chaque pas.

Une histoire tordue s’étendant sur six chapitres, mettant en scène Mathew, le personnage principal parti à la recherche de sa sœur disparue, mais qui se réveille dans un hôtel étrange et délabré qui n’offre apparemment aucune issue. Un gameplay de résolution de puzzle à l’ancienne rappelant les classiques du jeu d’aventure mixé avec des graphismes impressionnants à la première personne qui rendent l’expérience brute et immersive. Les fans des films tels que Saw n’ont pas à chercher plus loin : un némésis mystérieux à la tête de poisson, une rancune, une série d’épreuves sans fin et une fin choquante qui satisfera tous vos besoins.[1]

Reborn est en fait le titre de la version remasterisée de Sinner Escape.  C’est un vidéogiciel de réflexion mâtiné d’horreur ; un psychopathe a kidnappé et séquestré Mathew, et a visiblement préparé pour lui une succession de salles aux énigmes pas simples !

J’ai plutôt apprécié l’expérience de type escape game (que je n’ai jamais pratiqué en vrai). Les enjeux dramatiques et la scénarisation donnent d’autant plus de poids à l’action.

Les énigmes m’ont bien fait cogiter. J’ai bloqué dans la première salle sur un motif d’apparence abstrait mais qui représentait des chiffres étirés verticalement à l’extrême… J’ai triché par manque de patience parce que je n’arrivais vraiment pas à voir les chiffres. J’ai dû chercher une heure ou deux… En soit j’aurais aussi pu simplement lâcher le VG et le reprendre le lendemain ou le surlendemain. C’est encore assez dur à faire pour moi.

Dans l’ensemble la difficulté m’a semblé très sympa, à la fois retorse mais pas impossible. Le VG n’est pas exempt de mesquineries cependant, avec par exemple des zones interactives peu évidentes : je me souviens d’une porte dans la première salle où il faut utiliser la clef précisément sur la serrure plutôt que n’importe où sur la porte, alors que par ailleurs le personnage parle bel et bien de la serrure lorsqu’on clique n’importe où sur la porte…

L’histoire ne mène nulle part, il n’y a pas de révélations claires, il n’y a pas de fin définitive — le VG appelle une suite que le studio semble depuis avoir annulée… C’est décevant, et les quelques dialogues et cinématiques n’ont rien de crédible ou de prenant émotionnellement. Le principe de l’histoire me semble excellent et immédiatement engageant, mais le VG échoue à en faire quelque chose de puissant sur la longueur, à transformer l’essai… Ne reste alors qu’une succession de salles à énigmes, que j’ai apprécié parcourir mais qui ne me laisseront pas un souvenir impérissable.

Ah oui et il y a une seconde fin, cachée, qui nécessite de trouver deux objets facultatifs (une fléchette au chapitre 1, une petite pyramide bizarre au chapitre 2) et trouver quoi faire avec dans des salles bien précises. Dans la dernière salle (chapitre 6) on peut alors ouvrir une autre porte, ce qui déclenche une nouvelle pseudo-fin aussi bâclée et indécise que la précédente. J’ai triché pour trouver quoi faire avec la pyramide (ce n’était pas évident : il fallait la faire exploser dans le micro-ondes du chapitre 4).

Escape game horrifique s'inspirant de la série de films Saw, Dying : Reborn m'a bien fait cogiter mais a échoué à m'offrir une expérience ou une histoire forte ou mémorable.
Verdict = dispensable | ok | vaut le coup ! | énormissime

 

Note(s)

  1. ^ Présentation du Playstation Store.

 

Galerie d’images

01a
Un clavier de piano…
01b
…sur lequel on peut frapper les sept premières touches blanches…
01c
…et on a ce motif au-dessus du piano…
01d
…il faut en fait y voir une suite de chiffres : 1 1 5 5 6 6 5 4 4 3 3 2 2 1, qui nous indique les touches à frapper pour jouer la bonne mélodie.
02a
De rares sursauts…
02b
…BOUM !
03
On voit passer le psychopathe avec un masque de poisson derrière une fenêtre l’espace de quelques secondes. Brrr.
04
Le vidéogiciel, en vue subjective, ne représente pas les membres (bras, jambes) de notre protagoniste. Un peu bizarre, en tout cas cela n’arrange pas l’immersion.
05a
Alors ça c’est une énigme que j’ai résolue malgré le fait que mon raisonnement était erroné. Il fallait d’abord noter les seules nouvelles lettres dans la seconde phrase : B C I I E…
05b
…puis les transformer en chiffres selon la correspondance que l’on pouvait établir à partir d’écritures sur les murs (C3, F6, I9 : en fait l’ordre de la lettre dans l’alphabet). B C I I E donne donc 2 3 9 9 5.
06
Ici il s’agit de se positionner de manière à ce que l’angle de vue permette à des cercles complets de se former. Cela dessine alors une grille dont on peut se servir pour ouvrir une machine.
07
Les salles ne sont pas très grandes et pourtant très denses en éléments interactifs.
08
L’avant-dernière salle.
09
En plaçant ce trophée sous la lumière bleue, un code apparaît.
10
Un journal peut être consulté à tout moment, avec les documents récoltés. Ici, on a la solution d’une énigme.
11
Ce bout de papier est malheureusement inatteignable, il va falloir chercher comment activer le ventilateur afin de le faire tomber.

 

Commentaires

1. Le dimanche 25 mai 2025, 15:15 par Marie-Therèse

Dur, dur ces énigmes et moi je n’ai toujours pas décripté les chiffres sur le clavier !
Et beaucoup d’efforts non récompensés au final, je vois !
Merci pour ce partage !

Ajouter un commentaire / Add a comment

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Fil des commentaires de ce billet