À propos du vidéogiciel : Call of Duty : Modern Warfare 2

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jeudi 9 septembre 2021

Call of Duty : Modern Warfare 2 (360)

2020

Le scénario est incompréhensible, les cinématiques se limitent à des infographies, c’est la guerre à Washington on ne sait pas pourquoi… Puis le personnage devient soudainement muet quand on l’incarne, quelle idée ? Et cette progression qui se limite à suivre un personnage intelligent et balèze et qui nous limite à un rôle de larbin ? Pathétique.

Cependant l’intrigue de chaos mondial a fini par marcher sur moi grâce des rebondissements énormes mis en scène de façon spectaculaire. Price qui tire un missile nucléaire sur les États-Unis qui s’avère être un IEM qu’on regarde depuis l’espace, la grosse trahison d’un américain qui aboutit à la mort de notre perso, la vision de la Maison blanche en feu, ça en jette quand même. Les dernières missions, où il s’agissait de retrouver le traître, m’ont bien tenu en haleine.

En résumé, je n’ai pas du tout compris les tenants et aboutissants, mais l’action « hénaurme » de la dernière partie fait le job.

J’ai joué en mode vétéran et c’était difficile, on n’a quasiment pas le droit à l’erreur car on meurt très très vite dès qu’on est exposé. J’ai eu le plus de mal lors de la mission où l’on fouille et fuit la planque de Makarov (à la frontière russo-géorgienne).

A part ça, il s’agit d’un FPS assez joli et animé à 60 images par secondes, avec un contrôle qui n’évoque en rien un humain (car trop fluide, trop souple, sans aucune représentation du corps ou presque) et de l’auto-régénération, qui a le bon goût d’être assez rapide. Souvent il s’agit de sniper des bouts d’ennemis en s’exposant le moins possible, et parfois il s’agit de courir comme un dératé vers un certain point pour s’éviter un long et laborieux affrontement à moyenne portée.

Ce n’est donc ni ludiquement, ni scénaristiquement très intéressant. Mais le spectaculaire de certaines parties de l’histoire et de la réalisation font que j’ai quand même passé un moment sympa. Évidemment le mode de difficulté vétéran met bien la pression et contribue à l’immersion.

Verdict = ok