À propos du vidéogiciel : Dark Sector

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jeudi 9 septembre 2021

Dark Sector (360)

2020

Parmi les TPS de la génération PS360, celui-ci n’est pas forcément le pire du pire, mais son scénario et son identité visuelle manquent de caractère. Les développeurs ont utilisé leur propre moteur 3D mais on jurerait voir le Unreal Engine 3 qui fait tourner Gears of War.

Le jeu est d’ailleurs très, très proche de Gears, à ceci près que les ennemis sont moins résistants et que le level design joue plus que Gears 1 sur les affrontements contre des ennemis désarmés qui nous foncent dessus (ce qui représentait pour moi le plus fun de la proposition ludique de Gears donc yes).

Évidemment on pourrait dire que Dark Sector a le Glaive comme originalité, mais ce n’est rien de plus qu’un boomerang tranchant qui se manie comme n’importe quelle autre arme. Enfin okay, il faut un timing pour optimiser la puissance de son lancer, mais c’est à peu près l’équivalent du rechargement éclair de Gears (en mieux foutu car on peut se fier à la vibration de la manette pour savoir quand lancer – regarder la couleur du glaive ou du réticule à l’écran est facultatif). Et oui il y a l’after touch, plutôt bien foutu, qui permet de contrôler son Glaive en l’air au ralenti sur une distance limitée.

Mais rien de cela ne rend le fait de terminer Dark Sector mémorable. Le jeu m’a d’abord gonflé par sa répétitivité et sa longueur, mais finalement c’est cette même durée qui permet de s’habituer à fond au système et aux ennemis, de sorte que les derniers niveaux sont plus agréables à parcourir du fait du sentiment de maîtrise que j’ai ressenti.

Globalement une production que je trouve bien trop timide dans sa proposition pour être retenue et recommandée.

Verdict = dispensable